.Histoire des hiérolyphes |
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Les premiers hiéroglyphes sont apparus en Egypte vers 3000 av J-C; le mot "hiéroglyphe" vient du grec hieros qui signifit "sacré", et gluphien qui veut dire "graver".
Les égyptiens décrivaient les hiéroglyphes comme paroles divines (Medou Neter) car selon la légende c'est Thot (dieu à la tête d'ibis) qui donna cette écriture aux hommes. Seule une infime partie des égyptiens les utilisaient, les scribes et les prêtres, tandis que la majeure partie de la population était analphabete.
Au début du IIIeme millenaire (av J-C) on comptait à peu prés 700 signes, pour arriver à environ 5000 durant l'occupation romaine
Les scribes écrivaient sur du papyrus. Au fur et a mesure, leur écriture est devenue plus cursive, plus simple à tracer que les signes originaux; c'est l'écriture hiératique. Vers 650 av J-C, cette écriture à encore évoluée pour devenir plus claire, avec cette fois des lettres liées entre elles, c'est le démotique.
Les caractères représentent des objets, des plantes, des animaux, et pour les déchiffrer, les spécialistes distingues les idéogrammes (la figure elle-même), des phonogrammes (une ou plusieurs consonnes) et les déterminatifs (qui donnent le champs lexical). On lit les hiéroglyphes un peu comme un rébus (lecture phonétique): un signe associé à d'autres pouvait avoir un signification totallment différente de celle du départ. Le sens de lecture était conventionnellement de droite à gauche, mais ils pouvaient être écrit de gauche à droite, ou de haut en bas... Pour connaitre la direction, le lecteur doit repérer le sens des hiéroglyphes reprensentant des humains ou des animaux (tournées vers la gauche= de gauche à droite...).